La généalogie de Jacqueline Bélanger-Chevalier

Jacqueline BELANGER-CHEVALIER Sosa 1 est la fille de Fernand BELANGER, né Saint-Clément-des-Levées le 27 mars 1920 et de Thérèse CAILLAUX née à Chavaignes le 14 juin 1921.

À la génération précédente:

Sosa 2 - Fernand BELANGER est le fils de Auguste BELANGER (Beaufort-en-Vallée 1er mars 1878 - Saint-Clément-des-Levées 17 août 1920) et de Marie Louise MARQUET (les Rosiers-sur-Loire 6 octobre 1882 - Saumur 9 juillet 1926)

Sosa 3 - Thérèse CAILLAUX est la fille de Augustin-Michel CAILLAUX (Auverse 27 octobre 18997 - Mazé 22 janvier 1986) et de Marie-Louise-Ernestine FOURREAU (Lasse 22 mai 1900 - Mazé 1er mars 2001)

Sur ce site, l'ascendance de chacun des grands-parents de Jacqueline BELANGER-CHEVALIER a fait l'objet d'une page distincte. Vous trouverez donc:

- l'ascendance de Auguste BELANGER sous ce lien.
- l'ascendance de Marie Louise MARQUET sous ce lien.
- l'ascendance de Augustin Michel CAILLAUX sous ce lien.
- l'ascendance de Marie Louise Ernestine FOUREAU sous ce lien.

Chaque individu y est repéré par son numéro de Sosa, le numéro 1 ayant été attribué à Jacqueline BELANGER-CHEVALIER. La numérotation de Sosa-Stradonitz est une méthode de numérotation des ancêtres pour les généalogies ascendantes. Elle fut mise au point par le franciscain et généalogiste Jérôme de Sosa en 1676, reprenant en cela la méthode publiée à Cologne en 1590 par Michel Eyzinger qui avait déjà utilisé ce système de numérotation parfaitement abouti. Cette méthode fut reprise en 1898 par Stephan Kekulé von Stradonitz (1863-1933). On ne sera pas surpris de voir que certains individus apparaissent sous des numéros de Sosa différents; cela se passe en cas d'implexes.
La numérotation prévoit en effet 2n ascendants au degré n. L'augmentation indéfinie du nombre d'ascendants ne pouvant se produire, on retrouvera nécessairement les mêmes personnages à plusieurs places différentes si on poursuit l'arbre d'ascendance suffisamment loin. Ce phénomène s'appelle implexe. En cas d'implexe, un même ascendant se voit attribuer plusieurs numéros d'ascendance, caractérisant chacun une de ses places dans le tableau d'ascendance. L'ascendance de Jacqueline BELANGER-CHEVALIER comporte toutefois très peu d'implexes. Concrètement, l'implexe n'est pas rare, même après un petit nombre de générations, et lié à une plus ou moins grande tendance à l'endogamie.

Dans ces pages, tous les ancêtres de Jacqueline BELANGER-CHEVALIER figurent systématiquement en caractères gras.

Attention: ces pages contiennent de nombreuses photos protégées par copyright et des reproductions d'actes soumis à des droits pour toute diffusion autre que familiale. Eles ne sont donc pas en principe destinées à être mises en ligne ou communiquées à des personnes étrangères à la famille.

Vous pouvez aussi consulter cette généalogie en ligne:
- soit sur Généanet
- soit sur Heredis Online

L'ascendance de Auguste BELANGER

Les BELANGER sont des tisserands, basés à Beaufort-en-Vallée où se tenait un important commerce de toiles de voiles, qui faisait la richesse de la ville. Mais en remontant le cours du temps on trouve d'autres professions: sabotier, tonnelier, marchand, fendeur de bois, huilier, cordonnier, vigneron et bien entendu les inévitables cultivateurs qui forment le fond de tous nos ancêtres (qui étaient très ruraux). Certains semblent avoir été assez aisés si l'on observe leurs relations (parrains, marraines, témoins sur divers actes). On trouve même un maître chirurgien à Longué. On trouve aussi un petit peu de "sang bleu" avec Françoise des MONTILS et son époux le Noble-Homme Jacques BUIGNET, fourrier du Roy à Blou, charge qu'il avait héritée de son père (autrement dit, il était intendant du château de Blou et avait mission de l'approvisionner lors des rares visites du roi ou de sa famille).

Plus on remonte le temps et plus les lieux où ont vécus les ancêtres de Auguste BELANGER s'éloignent de Beaufort-en-Vallée (qui reste toutefois le berceau constant de la famille). Au 17è siècle on les retrouve sur les bords de la Loire, de Angers à Langeais mais également dans le Baugeois, au nord du département et même assez loin dans la Sarthe (autour de la Flèche et du Grand-Lucé) et curieusement en Mayenne (à Craon).



L'ascendance de Marie Louise MARQUET

Des quatre branches étudiées, c'est la généalogie de Marie-Louise MARQUET qui se trouve (avec la branche FOUREAU) être la plus complète et la plus ancienne (on la fait remonter jusqu'à François 1er). Elle est purement angevine car on ne trouve aucun ancêtre de Marie-Louise MARQUET en dehors du département de Maine-et-Loire (hormis le couple DUPIN/GUIBERT en Indre-et-Loire à la fin du 16è siècle). Ils se répartissent en deux grands branches, qui semblent n'avoir jamais eu de contact avant le mariage de Jules Désiré MARQUET et Marie DELAPIERRE vers 1880:

- la branche MARQUET qui suit le cours de la Loire de part et d'autre des Rosiers-sur-Loire, entre Angers et Saumur, sur un territoire très limité et dont elle s'écarte peu, sauf pour les villes proches (Angers, Beaufort-en-Vallée, Longué-Jumelles).
- la branche DELAPIERRE, plus au nord du département, dans le Baugeois, qui se regroupe essentiellement autour de Pontigné, tout au long de l'actuelle route D 766, entre l'autoroute A11 à l'ouest et la limite départementale à l'est. Mais il reste bien entendu l'inconnu de Louis DELAPIERRE, enfant trouvé à Vaulandry en 1827.

Ce sont des cultivateurs (les actes d'état-civil parlent généralement de "closiers", de "bordiers" ou encore de "bêcheurs") parfois de riches paysans comme le couple SOUILLET/RAVENEAU à Saint-Martin-d'Arcé, des tisserands (à Beaufort-en-Vallée) des mariniers (les branches GENIET et GOUZÉ), des huiliers (les moulins à huile de noix étaient nombreux au nord de l'Anjou), maréchal-ferrant. Sortant du lot, le Noble-Homme Louis GOYET, sieur de la Varie, Conseiller du Roy (c'est à dire magistrat) à Baugé et aussi Maître François GASNAULT, sergent royal à la Pellerine ainsi que François HAYE et René BERARD également sergents royaux mais à Saint-Martin-de-la-Place, tous les deux à l'époque de Henri IV.



L'ascendance de Augustin Michel CAILLAUX

On se réparti deux zones:
- les ancêtres de son grand père Augustin Jean CAILLEAU, né à la Tourlandry, qui ont tous vécu au nord-est de Cholet, autour de Chemillé, dans le Layon et les Mauges;
- les ancêtres de sa grand-mère Madeleine TOUCHARD, née à Dissé-sous-le-Lude, qui ont vécu dans une région actuellement à cheval sur les départements du Maine-et-Loire, de la Sarthe et de l'Indre-et-Loire, au sud et au nord-est du Lude.

Augustin Michel CAILLAUX est lui-même est mort à Mazé, à peu près à mi chemin entre ses deux régions d'origine. Bien entendu, son père étant inconnu, il peut très bien avoir une ascendance plus éloignée.

Les CAILLAUX (quelque que soit la façon d'écrire ce nom, très variable suivant les actes d'état-civil, mais qui semble avoir été écrit CAILLAUD à l'origine) sont une famille de tisserands (dévideuses pour les femmes) établis dans les Mauges, au nord-est de Cholet, région réputée pour ses industries textiles: les fameux mouchoirs de Cholet. On trouve également quelques vignerons, sur les coteaux du Layon.

Les TOUCHARD sont essentiellement des agriculteurs (dits "gagistes" ou "bordiers"). On trouve un marchand de cochons (Pierre MAHOU) et un maçon (André GAUDIN) dans la seconde moitié du 18è siècle.


L'ascendance de Marie Louise FOUREAU

C'est également une généalogie très fournie et qui remonte assez loin. S'éloignant progressivement de la région de Baugé, au fur et à mesure que l'on remonte dans le temps, elle comble le vide géographique laissé par l'ascendance de son époux Augustin Michel CAILLAUX puisqu'elle s'étend sur le Maine-et-Loire (autour de Baugé et Meigné-le-Vicomte) et la Sarthe (au nord de Durtal-la Flèche, jusqu'aux abords du Mans et au sud du Lude) en débordant un peu sur l'Indre-et-Loire. On trouve aussi quelques ancêtres tout à l'ouest de l'Anjou, à Chazé-sur-Argos (famille ELUARD/JEUSLIN) du fait de Jean ELUARD qui avait suivi le curé, comme domestique et s'était marié sur place; mais cela reste anecdotique.

La branche FOUREAU ou FOURREAU paraît être, en moyenne, la plus éduquée et la plus aisée des quatre branches étudiées. C'est là où l'on trouve le plus grand nombre de personnes sachant (bien) signer et occupant des charges ou des situations de notables: notaires, sergent royaux, commerçants ou meuniers (ils avaient la réputation d'être riches...) en particulier à Pontigné où ils forment une véritable dynastie. Bien entendu, comme dans pratiquement toutes les généalogies françaises, la majorité des gens sont des agriculteurs, souvent des vignerons, ce qui ne veut pas dire qu'ils aient été nécessairement pauvres, car il y a eu aussi de riches paysans (on le constate par les alliances qu'ils font et par leurs belles signatures).

Il est amusant de noter que l'étude de la branche FOUREAU a permis de constater que les deux grand-mères de Jacqueline BELANGER (Marie Louise MARQUET et Marie-Louise FOUREAU) avaient plusieurs ancêtres communs dans la première moitié du XVIIè siècle et donc que Fernand BELANGER et Thérèse CAILLAUX étaient au moins 4 fois de lointains cousins (par André LEPERLIER et Suzanne FROGER à la Pellerine, par François ROUSSEAU et Charlotte BRIDIER à Pontigné, par Guillaume RABOUAN (de deux épouses différentes) et par Urban BOURSOREILLE et Jacquine CHARDON à Vaulandry). Elle a montré également que Augustin-Michel CAILLAUX et Marie Louise FOUREAU étaient aussi de très lointains cousins, et enfin que René MADELIN et son épouse Geneviève Françoise MAUPOINT (ancêtres FOUREAU) et Louis DELAPIERRE (grand-père de Marie-Louise MARQUET) ont habité dans la seconde moitié du XIXè siècle dans le même minuscule hameau de la Cholinière en Pontigné (et probablement au moulin de Pilpain, propriété de la famille MAUPOINT depuis plusieurs siècles, car il n'y avait à la Cholinière qu'un moulin, une seule maison et ses dépendances). Il est bien possible que le second ait travaillé pour le premier. Le monde de la généalogie est souvent petit!